Selon le PPS, ces prétentions concernent principalement les secteurs vitaux tels que l’éducation et la santé, où les services publics, notamment les écoles et les hôpitaux publics, subissent les conséquences de la négligence gouvernementale.
Dans une déclaration suivant la réunion de son bureau politique, le parti a appelé le gouvernement à se concentrer sur les réformes démocratiques et les droits humains pour restaurer la confiance publique, réconcilier les citoyens avec la politique, et relancer l’engagement social.
Le PPS a insisté sur la nécessité pour le gouvernement de s’engager pleinement dans la mise en œuvre du nouveau modèle de développement, qui inclut des réformes cruciales pour soutenir les entreprises marocaines et stimuler une croissance économique inclusive. Le parti a également mis en garde contre les taux de chômage croissants, surtout parmi les jeunes, appelant à des actions concrètes pour améliorer le climat des affaires et attirer les investissements.
Le PPS a critiqué le gouvernement pour ses insuffisances dans la mise en œuvre des programmes de protection sociale, pointant du doigt l’exclusion de segments vulnérables de la population et les déficits dans l’accès aux services de santé. De plus, le parti a noté des disparités entre les budgets annoncés pour ces programmes et les réalisations concrètes, qui restent modestes.
Le débat récent sur le projet de loi de finances a également été un point de discorde, le PPS estimant que le projet manque de vision politique nécessaire pour répondre aux attentes économiques et sociales des citoyens, notamment en matière d’emploi et de contrôle des prix.
En conclusion, le bureau politique du PPS a discuté du récent remaniement gouvernemental, le considérant insuffisant face aux défis accumulés au cours des trois dernières années, nécessitant plutôt une refonte profonde des orientations politiques plutôt que de simples changements de personnel.