Meta teste son IA de vidéos avec un studio américain de films d’horreur

Meta a dévoilé un partenariat avec le studio américain de films d’horreur Blumhouse, qui a notamment produit “Get Out”, pour tester son nouvel outil d’intelligence artificielle (IA) générative, Movie Gen, dédié à la création de vidéos, encore en phase de test.

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Le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, en avril 2019. Crédit: Amy Osborne / AFP

Dans le cadre de cette collaboration, Blumhouse a sélectionné une poignée de réalisateurs comme Casey Affleck, qui a réalisé Light of My Life et obtenu un Oscar en 2017 comme acteur dans Manchester By The Sea, ou encore Aneesh Chaganty (Searching : Portée disparue) pour expérimenter l’outil de Meta.

Ils ont notamment travaillé à la génération de clips vidéo destinés à être intégrés dans des séquences plus longues, a détaillé le géant de la tech dans un communiqué publié jeudi.

Bien que rien ne remplace l’expérience pratique d’un tournage, les modèles Movie Gen ont pu aider (les réalisateurs) à exprimer plus rapidement leurs idées et à explorer une vision, un ton et une ambiance”, a soutenu Meta.

Les modèles de langage sont des logiciels appuyés sur d’immenses bases de données, qui leur permettent de générer du contenu, texte, image, vidéo, son ou code informatique en réponse à une demande formulée en langage courant.

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Movie Gen peut produire une vidéo à partir d’une requête (prompt) écrite, mais aussi sur la base d’une simple photo. Il offre aussi une fonctionnalité d’édition d’une vidéo existante.

Le modèle propose également d’ajouter une bande-son à la vidéo, sur le même principe de demande en langage courant.

Il s’agit du troisième modèle de génération d’images de Meta après une première mouture en juillet 2022 et une deuxième en novembre 2023. Aucune des trois interfaces n’a été rendue accessible au public.

Ce seront des outils puissants pour les réalisateurs et c’est important d’impliquer l’industrie créative dans leur développement pour être certain qu’ils soient le plus adaptés”, a commenté Jason Blum, fondateur du studio Blumhouse, cité dans le communiqué.

L’intelligence artificielle générative inquiète cependant de nombreux artistes, d’Hollywood aux éditeurs de jeux vidéo de jeux, alimentant des grèves et des poursuites pour violation des droits d’auteur.

Ils réclament notamment d’avoir des garde-fous garantissant que l’utilisation de leurs voix ou de leurs mouvements se fasse avec leur consentement et contre une rémunération équitable.