Répondant lundi à une question sur “l’impact de l’importation des déchets sur l’environnement et la santé”, posée par le groupe Haraki lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, Benali a indiqué que son département accordait trois autorisations d’importation de ce type de déchets, tandis que les autres autorisations sont octroyées par le ministère de l’Industrie et du Commerce.
“Les demandes d’obtention de ces autorisations proviennent des sociétés industrielles nationales pour répondre à leurs besoins en matières premières et énergétiques”, a-t-elle expliqué, précisant qu’il est question “de pneus usagés, de plastique et de textile”.
Rappelant que le processus d’importation des déchets est encadré par la Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontaliers de déchets dangereux et de leur élimination, telle que ratifiée par le Maroc, la ministre a évoqué le débat sur l’économie circulaire, le recyclage et la valorisation des déchets non dangereux.
L’économie circulaire était un pilier de la stratégie nationale de développement durable issue d’une série de consultations menées aux niveaux régional et territorial, a-t-elle rappelé. Quant au recyclage et à la valorisation des déchets non dangereux, ils sont au centre des intérêts de la nouvelle génération d’acteurs économiques.
Le ministère exhorte ainsi les sociétés marocaines qui importent ce type de déchets à respecter les normes d’efficacité énergétique et de préservation de l’environnement.
(avec MAP)