Selon Hespress, les services de contrôle examinent la conformité des opérations avec les réglementations marocaines, mettant en lumière des incohérences potentielles entre les sommes transférées et les revenus déclarés. Cette initiative s’inscrit dans un effort plus large de surveillance des flux financiers, dans le but de prévenir le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, notamment dans des régions à haut risque identifiées par le Groupe d’action financière (GAFI).
Selon l’article 169 des Instructions générales des Opérations de change de 2024, pour investir à l’étranger, les entités marocaines doivent justifier de trois années d’activité et présenter des comptes certifiés par un commissaire aux comptes. Ces mesures visent à garantir que les investissements correspondent aux activités principales des entreprises et ne servent pas à des placements financiers non admissibles. L’Office a également fixé à 200 millions de dirhams le plafond annuel d’investissement par entité.
L’article 170 permet aux banques de transférer les fonds nécessaires pour couvrir les coûts associés aux nouvelles entreprises ou aux participations dans des entreprises existantes, sous réserve de l’approbation de l’Office des Changes pour certaines opérations, notamment celles destinées à absorber des pertes.
Cet audit est également connecté à la gestion des réserves de change du pays, soulignant l’importance de ces contrôles dans le maintien de la stabilité financière du Maroc face aux exigences des institutions financières internationales.