Ce projet se veut un cadre de référence en faveur de la durabilité, l’inclusion sociale et la résilience des oasis, explique Jean Senahoun, à l’ouverture d’un atelier de concertation qui se tient, deux jours durant, à l’initiative de l’ANDZOA et la FAO sous le thème “Oasis durables”.
La Charte des oasis durables entend générer, à travers des études approfondies, plusieurs données, connaissances et informations portant sur la gestion de l’eau dans les écosystèmes, a fait savoir le responsable, ajoutant que ce projet est d’une importance cruciale en termes de collaboration entre l’ANDZOA et la FAO.
Les zones oasiennes sont confrontées à des défis majeurs amplifiés par les changements climatiques, la désertification et la pression démographique, a-t-il mis en garde, soulignant la nécessité de la mobilisation, l’engagement et la collaboration de toutes les parties prenantes en vue d’assurer la durabilité des oasis.
Senahoun s’est dit “confiant” que les débats animés lors de cet atelier vont déboucher sur des idées et conclusions en faveur de la préservation et le développement des zones oasiennes.
Rehaussé par la participation de la directrice générale de l’ANDZOA, Latifa Yaacoubi, du président du Conseil régional de Drâa-Tafilalet, Hro Abro, en sus d’élus, de représentants d’associations professionnelles et de la société civile, cet atelier s’inscrit dans le cadre de la première composante relative au dialogue du Projet OASIL qui vise la revitalisation des agroécosystèmes oasiens à travers une approche intégrée, durable et paysagère dans la région du Drâa-Tafilalet.
Ce projet compte élaborer une vision stratégique et un plan d’action pratique et réaliste, permettant le renforcement de la résilience des oasis aux risques, selon les organisateurs de cet atelier qui soulignent que le développement des oasis est conditionné par la synergie et la fédération des efforts de plusieurs intervenants à divers niveaux de réflexion, de prise de décision et de pratiques quotidiennes.
(avec MAP)