Selon Le Figaro, ce nouveau dispositif, appelé Entry/Exit System (EES), concernera les non-ressortissants de l’UE, tels que les Britanniques ou les citoyens d’autres pays extérieurs à l’Union.
Lors de leur arrivée, ils devront scanner leur passeport à des bornes automatiques, enregistrant ainsi leurs données personnelles, y compris des informations biométriques comme les empreintes digitales et des scans faciaux, relevés tous les trois ans. Le système enregistrera également les dates et lieux d’entrée et de sortie, ainsi que tout refus d’entrée éventuel.
Ce processus simplifié et sécurisé vise à mieux gérer les flux de voyageurs tout en offrant un contrôle renforcé des documents et des durées de séjour. Les informations des touristes, comme ceux venant des États-Unis ou du Maroc, seront conservées pendant trois ans, évitant ainsi la répétition des enregistrements annuels. Tous les États membres de l’UE, à l’exception de Chypre et de l’Irlande, ainsi que certains pays de l’espace Schengen, adopteront cette nouvelle modalité.
Initialement prévu pour 2022, le déploiement de l’EES a été retardé en raison de problèmes techniques liés à l’installation des bornes automatisées. Mais avec ce lancement en novembre 2024, les contrôles frontaliers dans l’UE seront plus efficaces et fiables.