Durant le premier semestre de 2024, les échanges entre les deux pays se sont élevés à 53,2 millions de dollars, représentant une augmentation de 64% par rapport à la même période l’année précédente.
— Abraham Accords Peace Institute (@Peace_Accords) August 18, 2024
Parmi les autres pays arabes signataires des Accords d’Abraham, l’Égypte a vu son commerce avec Israël augmenter de 29% en juin 2024, atteignant 35 millions de dollars, tandis que les Émirats arabes unis, principaux partenaires commerciaux d’Israël dans la région, ont enregistré un volume de 1,66 milliard de dollars au cours des six premiers mois de l’année.
Le Bahreïn, quant à lui, a vu ses échanges commerciaux avec Israël exploser de 740% en juin 2024. Cependant, toutes les relations ne sont pas en croissance : les échanges avec la Jordanie ont légèrement reculé de 14% sur la même période.
#AbrahamAccords economic ties remain strong.
Trade between Israel 🇮🇱 and the UAE 🇦🇪, Bahrain 🇧🇭, Morocco 🇲🇦 and Egypt 🇪🇬 was up, Year-over-Year, in June.
In fact, it was up for the entire first half of 2024, as compared to the first half of 2023.
Regional cooperation in the… pic.twitter.com/z5rlLZvOHU
— Abraham Accords Peace Institute (@Peace_Accords) August 18, 2024
L’Institut Abraham a souligné que le développement des relations commerciales était un facteur clé pour la stabilité et la prospérité au Moyen-Orient. Les résultats observés en 2024 pourraient bien n’être qu’un avant-goût de ce que la région peut accomplir grâce à une collaboration renforcée et à une intégration économique accrue, selon l’Institut.
Cependant, d’un point de vu diplomatique, le Maroc maintient une position claire et ferme concernant la guerre d’Israël sur Gaza. Le roi Mohammed VI a en effet réitéré son soutien indéfectible aux droits légitimes du peuple palestinien, notamment le droit à l’établissement d’un État indépendant avec Al-Qods-Est comme capitale, lors du dernier discours royal à l’occasion de la Fête du Trône.
Lors d’une conférence de presse en marge de l’ouverture du consulat du Tchad à Dakhla, le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita a également rappelé que le Maroc condamnait fermement toute escalade militaire qui ne fait qu’aggraver la situation humanitaire dans la région, soulignant que “l’aggravation de la situation dans la région exige de sortir de la logique de gestion de crise en faveur de la recherche d’une solution définitive”.