Selon Al3omk, la Coordination a appelé “les sages et les esprits éclairés” à œuvrer pour l’unité nationale et à ne pas offrir des opportunités aux détracteurs du pays. Leur démarche, selon eux, s’inscrit dans le respect des pratiques et principes du droit international, notamment le principe d’épuisement des recours nationaux.
Les anciens détenus ont exprimé leur reconnaissance pour la réponse positive de certaines entités qui ont pris en considération leurs préoccupations. “Nous ne nourrissons aucune rancune et restons déterminés à poursuivre notre quête de justice avec la même résilience qui nous a soutenus durant les périodes de détention et de torture. Nous visons une réconciliation véritable, sans vainqueur ni vaincu”, ont-ils affirmé à travers le communiqué.
La Coordination insiste sur le caractère injuste et arbitraire de leurs emprisonnements, qu’ils qualifient de politiques, ayant entraîné des années de souffrances, tant physiques que psychologiques, ainsi que des atteintes graves à leur dignité humaine. Ils rappellent que ces actes vont à l’encontre des lois religieuses et des conventions internationales.
Le communiqué souligne également que le droit international et les Conventions de Genève interdisent toute atteinte à la dignité humaine, l’enlèvement, la détention arbitraire et la torture. Ces accords obligent les gouvernements à réparer les injustices, à indemniser les victimes matériellement et moralement, et à leur fournir des soins médicaux appropriés. Ils prônent aussi l’intégration des anciens détenus dans la société pour qu’ils puissent contribuer activement à son développement.