Mettant en lumière la richesse des littératures du monde arabe et la diversité des sujets qu’elles abordent, la sélection illustre la pluralité à travers les romans d’écrivaines et d’écrivains issus de multiples origines, telles que l’Algérie, le Liban, la Libye, la Palestine et la Tunisie, qui s’expriment en arabe ou en français et font preuve d’un engagement remarquable, que le Prix souhaite saluer.
Les sept ouvrages retenus et qui seront proposés au jury sont :
- Du pain sur la table de l’oncle Milad de Mohammed Alnaas (Libye), éd. Le bruit du monde
- Les carnets d’El-Razi d’Aymen Daboussi (Tunisie), éd. Philippe Rey
- Bientôt les vivants d’Amina Damerdji (Algérie), éd. Gallimard
- Le palais Mawal de Dominique Eddé (Liban), éd. Albin Michel
- Le désastre de la maison des notables d’Amira Ghenim (Tunisie), éd. Philippe Rey
- L’Éden à l’aube de Karim Kattan (Palestine), éd. Elyzad
- Il faut revenir de Hala Moughanie (Liban), éd. Project’îles
Dans le cadre de cette édition, des rencontres littéraires avec les finalistes du Prix de la littérature arabe 2024 seront proposées à la bibliothèque de l’Institut du monde arabe, avec une entrée libre pour le public. La programmation de ces rencontres sera communiquée prochainement.
Créé en 2013, le Prix de la littérature arabe est l’une des rares récompenses françaises distinguant la création littéraire issue du monde arabe. Ce prix, doté de 10.000 € (environ 107000 dirhams) promeut l’œuvre d’un écrivain originaire de l’un des pays de la Ligue arabe et auteur d’un ouvrage écrit ou traduit de l’arabe vers le français.
Le jury se réunira à l’automne prochain sous la présidence de Pierre Leroy, pour délibérer et désigner le ou la lauréat(e) de la nouvelle édition du Prix de la littérature arabe.
