Les travaillistes, qui n’avaient plus accédé au pouvoir depuis 2010, retrouvent Downing Street avec une énorme majorité parlementaire de 174 voix, après l’effondrement du soutien aux conservateurs.
Starmer a été officiellement nommé par le roi Charles III au palais de Buckingham, en remplacement du chef des conservateurs, Rishi Sunak, avant de se diriger à la résidence officielle du Premier ministre pour prononcer sa première adresse à la nation.
Depuis le perron du 10 Downing Street, l’ancien procureur a promis de “reconstruire” le pays, “brique par brique”, évoquant notamment le besoin d’écoles et de logements abordables et d’éléments sur lesquels “les familles de travailleurs comme la mienne peuvent construire leur vie”. Tout en reconnaissant que “changer le pays prendra un certain temps”, Starmer a assuré que le travail pour y parvenir commencera “immédiatement”.
Les quatre nations du Royaume-Uni “se tiennent à nouveau ensemble pour faire face, comme nous l’avons fait par le passé, aux défis d’un monde en proie à l’insécurité”, a-t-il poursuivi. Starmer a souligné que son gouvernement s’engage à une “reconstruction calme et patiente”, invitant toutes les parties prenantes à rejoindre son gouvernement dans sa “mission de renouveau national”.
Le leader travailliste devrait commencer à nommer son nouveau gouvernement dès vendredi après-midi, avant que celui-ci ne se réunisse pour la première fois samedi. Le Labour a notamment profité de la chute spectaculaire du soutien aux conservateurs, qui ont perdu 250 sièges et n’en occupent plus que 121, ce qui constitue un record historique.