L’initiative, lancée suite à la signature de nombreuses conventions en 2012, a mobilisé un investissement colossal de 8,11 milliards de dirhams, dont 2,275 milliards provenant directement du ministère.
L’Agence nationale pour le renouvellement urbain et la réhabilitation des bâtiments menaçant ruine a joué un rôle crucial dans cette opération. En 2023, l’agence a recensé 57.100 bâtiments dangereux, avec une priorité accordée aux villes séculaires. Les experts ont évalué 47.360 d’entre eux, permettant une intervention rapide et ciblée.
La ministre a souligné que cette agence utilise désormais un système d’information géographique pour surveiller et suivre les bâtiments à risque à l’échelle nationale, favorisant une approche proactive et préventive.
Fatima Ezzahra El Mansouri a également annoncé une révision de la stratégie de traitement des bâtiments en péril. Cette nouvelle approche repose sur des bases légales, institutionnelles, financières et préventives solides.
Les autorités locales sont désormais pleinement impliquées dans cette mission, grâce à la loi 94-12 relative aux bâtiments menaçant ruine. Les comités régionaux jouent également un rôle essentiel pour identifier et traiter les cas urgents, assurant une coordination efficace entre les différentes parties prenantes, selon la ministre.