Cette aide porte la contribution totale des États-Unis aux Palestiniens — dans la bande de Gaza, la Cisjordanie occupée et dans la région —, à 674 millions de dollars depuis le déclenchement de la guerre en octobre, selon le département d’État.
Blinken a toutefois souligné que l’appel de fonds lancé par les Nations unies en faveur des Palestiniens n’était financé qu’à un tiers, avec un déficit de quelque 2,3 milliards de dollars.
“Certains ont exprimé une grande inquiétude face aux souffrances du peuple palestinien à Gaza, y compris des pays capables de donner beaucoup, qui ont fourni très peu ou rien du tout”, a dit le secrétaire d’État américain. “Il est temps que tout le monde — tout le monde — passe à l’action. Et pour ceux qui ont déjà donné et donné généreusement, donnez encore plus”, a-t-il ajouté.
Blinken n’a pas précisé les modalités de ce don, mais Washington, principal bailleur de fonds des Palestiniens, s’est concentré sur le Programme alimentaire mondial et des groupes d’aide privés.
Le Congrès américain a interdit toute nouvelle contribution au principal coordonnateur de l’aide à Gaza, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).
L’UNRWA s’est retrouvée au cœur d’une tempête diplomatique et au bord de la rupture après qu’Israël a accusé en janvier une douzaine de ses 13.000 employés de Gaza d’être impliqués dans l’attaque du Hamas en Israël qui a déclenché la guerre en cours le 7 octobre.
Cela a conduit de nombreux pays, dont les États-Unis, à suspendre brusquement le financement de l’agence, menaçant ainsi ses efforts d’acheminement de l’aide à Gaza, bien que plusieurs États aient depuis repris leurs versements.