Dans un post sur Facebook, El Ghalloussi a noté que le programme, financé à hauteur de 44 milliards de dirhams, n’a pas produit les résultats attendus et n’a pas amélioré le classement éducatif du Maroc sur la scène internationale. Il a rappelé que son association avait porté l’affaire devant le procureur général, qui a ensuite transféré la plainte à la Cour d’appel de Rabat et à la Brigade nationale de la police judiciaire de Casablanca.
El Ghalloussi a indiqué que l’enquête avait révélé des manipulations financières importantes, incluant des échanges téléphoniques qui mettaient en cause de hauts responsables du ministère. Selon lui, ces irrégularités démontrent un manque de transparence et de justice dans le traitement de l’affaire, avec une tendance à poursuivre seulement les subalternes tout en négligeant les responsabilités des hauts fonctionnaires.
Il a appelé à une enquête plus approfondie, demandant que les hauts responsables du ministère, y compris l’ancien ministre en charge à l’époque des faits, soient entendus pour clarifier leur rôle dans la gestion des fonds. El Ghalloussi a souligné l’importance d’une justice équitable et de l’application uniforme de la loi pour véritablement combattre la corruption et promouvoir la transparence dans la gestion des fonds publics.