Dans une interview publiée mardi par le journal londonien Al-Araby Al-Jadeed, Lachgar a affirmé que “la place naturelle de l’USFP est au sein du gouvernement, et non dans l’opposition”.
Lachgar, à la tête de l’USFP depuis 2012, estime que les partis politiques existent pour gérer les affaires publiques et que ceux qui choisissent de rester indéfiniment dans l’opposition devraient se dissoudre. Il a déclaré que son parti était prêt à examiner toute offre de participation au gouvernement et déciderait en fonction de l’intérêt national.
Rappelant que le remaniement ministériel est une tradition initiée par Abderrahmane Youssoufi et le roi Hassan II, Lachgar a souligné que le Maroc était engagé dans de grands projets, comme la Coupe du monde 2030 et le Modèle de développement national, ce qui justifierait, selon lui, la participation de l’USFP au gouvernement.
Revenant sur la formation du gouvernement en 2021, Lachgar a mentionné qu’il s’attendait à ce que le Rassemblement national des indépendants (RNI), vainqueur des élections, ait besoin de l’USFP. Cependant, Akhannouch a choisi une coalition différente, plaçant l’USFP dans l’opposition.
Il a ajouté que le chef du gouvernement avait récemment déclaré au Parlement que le programme actuellement mis en œuvre était celui de l’USFP, renforçant ainsi la pertinence de leur intégration au gouvernement.