Selon Hespress, dans une réponse écrite à une question posée par Driss Sentissi, président du groupe haraki à la Chambre des représentants, Ryad Mezzour a expliqué que la majorité des produits de lait infantile étaient importés en raison des exigences technologiques et sanitaires élevées de cette industrie.
Khalid Zouine, président du Conseil national de l’Union nationale des pharmaciens du Maroc et docteur en génétique pharmaceutique, a indiqué à Hespress que l’industrie pharmaceutique marocaine reposait sur l’assemblage de produits finis, avec toutes les matières premières importées. Ce modèle s’applique également à la fabrication du lait infantile.
Il a critiqué le manque d’implication de l’État dans la promotion de cette industrie, affirmant que la politique de santé nationale ne lui accorde pas la priorité nécessaire, et souligné l’absence d’une liste nationale de laits infantiles essentiels et de toute usine nationale produisant ce lait.
Il a également noté que les laboratoires présents au Maroc, qu’ils soient nationaux ou internationaux, ne s’intéressaient pas à la fabrication du lait infantile, préférant se concentrer sur l’importation et la distribution.