Il a souligné que les options étaient actuellement restreintes à trois alternatives seulement : la caution personnelle, la caution financière et la surveillance judiciaire.
Naamani a insisté sur l’importance d’une réforme qui prendrait en compte les droits humains et les libertés fondamentales dans l’élaboration des politiques publiques, en conformité avec les engagements internationaux et nationaux. Cette démarche est essentielle pour respecter la présomption d’innocence et garantir une indemnisation en cas de détention arbitraire.
Il a également précisé que le Ministère public jouait un rôle crucial dans la gestion de la détention préventive, en tentant de minimiser la durée de celle-ci, même si l’ordre d’incarcération ne vient pas directement de lui. Cette intervention vise à optimiser l’usage de la détention préventive tout en explorant activement des alternatives possibles.
En parallèle, Jalal Abi, chef de l’unité d’études et de documentation à la présidence du Ministère public, a mentionné la participation de son institution pour la quatrième fois au salon, avec une approche décrite comme “citoyenne”, visant à s’ouvrir davantage sur la société. À chaque participation, diverses publications des juges du Ministère public et d’autres documents historiques sont présentés au public, soulignant l’engagement pour une justice transparente et accessible.