Concernant la responsable du service communal chargée de l’Urbanisme pointée du doigt par les architectes, la maire de Casablanca a déclaré, lors de la session ordinaire du Conseil communal de la ville le 8 mai : “si l’employée a commis une infraction, elle doit être poursuivie en justice, sachant que nous avons demandé des preuves à l’appui de leurs accusations, mais ils n’ont rien présenté”. “Celui qui a été extorqué doit recourir à la justice ou utiliser le numéro vert”, a-t-elle ajouté.
Pour rappel, le Conseil régional des architectes reproche à une responsable de l’urbanisme des pratiques bureaucratiques excessives et des retards considérables dans l’octroi des permis de construire et d’habiter, nuisant ainsi à l’économie locale et à la dynamique de développement urbain de la ville.
De son côté, le secrétaire général du Conseil communal de Casablanca a précisé que “la maire de la ville a demandé au Conseil de l’ordre mentionné de détailler les données sur les violations dont il parle, mais il ne l’a pas fait, se contentant de parler en généralités”, tout en expliquant que la commune de Casablanca “rejette la pression exercée par les architectes, car cela ne mènera à aucun résultat”.