En réponse à une question orale à la Chambre des représentants sur “les difficultés de bénéficier du régime d’Assurance maladie obligatoire (AMO)”, posée par le Groupe istiqlalien de l’unité et de l’égalitarisme, Khalid Aït Taleb a assuré que son département était conscient des contraintes du basculement du RAMED vers l’AMO Tadamon, soulignant que “des correspondances ont été envoyées et des circulaires émises afin d’assurer que les anciens bénéficiaires du RAMED souffrant de maladies chroniques ou incurables puissent continuer de bénéficier du traitement dans les hôpitaux publics”.
Par ailleurs, le gouvernement a renforcé l’arsenal juridique afin de généraliser la couverture médicale au profit de toutes les catégories de citoyens, a ajouté Aït Taleb, citant l’injection de 9,5 milliards de dirhams pour assurer la couverture médicale d’environ 11 millions de citoyens ayant précédemment été bénéficiaires du RAMED.
Dans cette même veine, et en réponse à une question orale sur “les problèmes de la généralisation du régime de couverture médicale” posée par le groupe haraki, le ministre a souligné que le basculement automatique du RAMED à AMO Tadamon avait donné lieu à une problématique sociale concernant “l’exclusion d’un nombre de citoyens à défaut d’éligibilité”.
Et d’ajouter que “le ciblage a été effectué sur la base du Registre social unifié qui adopte l’indice 9.32, au-delà duquel il faut adhérer à un régime de couverture médicale en fonction de la situation sociale”.
Lors de la mise en œuvre du projet de couverture médicale, “d’éventuels cas sociaux particuliers peuvent surgir”, selon le ministre qui précise que, pour ces cas, des solutions seront recherchées afin qu’ils bénéficient de ce projet.
(avec MAP)