Dans un communiqué publié le 30 avril, l’UMT a qualifié les résultats de l’accord social récemment négocié avec le gouvernement marocain de “satisfaisants”, marquant une avancée pour les droits de la classe ouvrière au Maroc, avant de rappeler son engagement à défendre les acquis des travailleurs et a insisté sur la responsabilité de l’État dans la gestion des régimes de retraite.
L’organisation a également souligné son opposition à toute législation qui compromettrait le droit de grève, une liberté qu’elle considère comme essentielle à la protection des droits syndicaux et des travailleurs.
L’UMT rappelle que le droit de grève est non seulement inscrit dans la Constitution marocaine, mais également protégé par des conventions internationales. Elle voit ce droit comme un acquis historique, fruit de longues luttes et sacrifices des pionniers de l’Union.
Si l’accord signé le 29 avril entre le gouvernement, les centrales syndicales et la CGEM promet de renforcer les bénéfices pour les salariés des secteurs public et privé, l’UMT affirme que ces avancées ne représentent qu’une partie de leurs aspirations, plus larges.