Une intervention israélienne à Rafah aurait “des conséquences catastrophiques sur la population civile”, affirment-ils dans le communiqué final publié à l’issue de leur réunion de trois jours sur la petite île italienne de Capri.
“Nous réitérons notre appel en faveur d’un plan crédible et pratique d’un point de vue logistique pour y protéger la population civile”, ajoutent-ils.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dit vouloir poursuivre la guerre jusqu’à la destruction du Hamas qu’il considère comme une organisation terroriste, de même que les États-Unis et l’UE. Il est de ce fait décidé à lancer une offensive terrestre contre Rafah, présentée comme le dernier grand bastion du Hamas.
Le G7 a aussi déploré vendredi “toutes les pertes de vies civiles et notons avec grande inquiétude le nombre inacceptable de civils, dont des milliers de femmes, d’enfants et de personnes en situation de vulnérabilité, qui ont été tués à Gaza”.
La guerre a été déclenchée par l’attaque menée le 7 octobre contre Israël par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza, qui a entraîné la mort de 1170 personnes, en majorité des civils, selon un bilan de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes.
Les opérations israéliennes en représailles dans la bande de Gaza ont fait 33.970 morts, essentiellement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.