Près de 1000 sondés ont répondu aux questions permettant à Sunergia d’évaluer l’état d’esprit des Marocains vis-à-vis de ces sujets.
En ce qui concerne l’enclenchement de la procédure du divorce par la femme sans renoncement à ses droits, 71 % des interrogés ont répondu être pour. Par genre, 86 % des femmes ont affirmé être d’accord, contre 55 % des hommes.
D’après les auteurs de l’enquête, les jeunes de 18-24 ans (85 %), les 45-54 ans (76 %) et les 55-64 ans (71 %) sont ceux qui ont le plus exprimé d’avis favorables par rapport à la chose. Par CSP, les désaccords ont surtout été exprimés par les sondés appartenant à la CSP C (76 %).
En cas de divorce, 43 % des interrogés se sont tout de même dits contre le partage de biens entre la femme et l’homme. 39 % d’entre eux s’y sont dits favorables, et 19 % être sans avis par rapport à la question. 50 % des femmes sont en faveur du partage des biens, alors que les avis favorables ne dépassent pas 28 % chez les hommes. Sunergia indique également que ceux qui soutiennent davantage le partage des biens sont les 45-54 ans (45 %). Par CSP, les personnes issues des catégories D et E semblent davantage soutenir le partage des biens (47 %) contre seulement 19 % chez les A et B.
Et les mineures dans tout ça ?
89 % des Marocains s’opposeraient au mariage des mineures, selon l’enquête. Mais il faut noter que 8 % d’entre eux restent favorables à ce type de mariage. Ce taux est le résultat des réponses de 11 % des hommes et de 4 % des femmes qui ne s’opposent pas à ce type d’union.
Les personnes qui continuent de soutenir le mariage des filles de moins de 18 ans figurent parmi les 55-64 ans (11 %), les 35-44 ans (10 %) et les 65 ans et plus (9 %). Par ailleurs, le taux de personnes en faveur du mariage des mineures est plus élevé dans le monde rural (11 %) que dans les villes (5 %).