Séisme de Ouezzane : pourquoi des experts écartent tout risque de répliques

Dans la nuit du 10 février, à 23 h 48, un séisme de magnitude 5,2 a été enregistré dans la province de Ouezzane. D'après des experts interrogés par TelQuel, cette secousse n'a cependant rien à voir avec les mécanismes sismiques classiques observés dans d’autres zones du pays.

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Un tremblement de terre d’une magnitude de 5,2 a frappé le nord du Maroc dans la nuit du 10 février 2025, l’épicentre étant situé à Brikcha, dans la province de Ouezzane. Le séisme a été ressenti dans plusieurs villes autour de la région, notamment à Rabat, Casablanca, Tétouan, Larache et Fès. Bien que la secousse ait suscité une certaine inquiétude, elle n’a causé ni pertes humaines ni dégâts matériels.

Les experts interrogés par TelQuel s’accordent sur un point essentiel : il s’agit d’un phénomène sismique singulier, qui n’a rien à voir avec le séisme observé en 2023 dans la région d’Al Haouz. Contrairement aux séismes dits “classiques”, résultant de ruptures de failles actives, les premières analyses penchent pour un mécanisme différent.

Ainsi, pour le sismologue Mimoun Harnafi, joint par TelQuel,ce qui s’est passé dans la province de Ouazzane n’est pas un séisme au sens scientifique du terme, parce que les séismes, en général, ont lieu sur des failles. À ma connaissance, dans cette région-là, les failles sont pratiquement inertes, ne bougent pas. Ces séismes ne sont donc pas issus d’un jeu de failles”.

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