Selon Hespress, cette nouvelle entité envisage d’attirer divers investisseurs, y compris des fonds nationaux, des banques et des leaders de l’industrie pétrolière. Amina Benkhadra, dirigeante de l’ONHYM, souligne que le projet progresse bien avec des études avancées et des analyses environnementales et sociales en cours.
Ce gazoduc est célébré pour son rôle potentiel dans l’intégration régionale et le progrès socio-économique, recevant un soutien massif des États qu’il traverse. Il promet de desservir en gaz des pays côtiers et enclavés, y compris le Niger, le Burkina Faso et le Mali, grâce à des accords signés en 2022, notamment avec la CEDEAO.
Avec une capacité de 30 milliards de mètres cubes par an, dont la moitié destinée à l’Europe, ce gazoduc s’étendra le long de la côte ouest-africaine, du Nigeria au Maroc, traversant douze pays avant d’être relié au réseau européen. Ce projet vise à favoriser le développement économique des nations impliquées.