Depuis le début de la guerre le 7 octobre entre Israël et le Hamas, les violences sont quotidiennes entre l’armée israélienne et le Hezbollah, un allié du mouvement islamiste palestinien, et les menaces d’une guerre ouverte s’accentuent.
Dans un communiqué, le mouvement pro-iranien a indiqué avoir lancé “plus d’une centaine de roquettes de type Katyoucha” sur deux bases militaires sur le plateau occupé du Golan.
Il a affirmé avoir agi “en réponse aux attaques israéliennes contre notre peuple, nos villages et nos villes, plus récemment près de la ville de Baalbeck où un citoyen a été tué”.
Lundi soir, des frappes aériennes israéliennes ont fait un mort près de Baalbeck, dans l’est du Liban. Il s’agit du deuxième raid israélien sur ce bastion du Hezbollah depuis le début des heurts transfrontaliers.
Le 26 février, des frappes israéliennes avaient pour la première fois ciblé Baalbeck, à environ 100 kilomètres de la frontière et proche de la Syrie, faisant deux morts dans les rangs du Hezbollah.
La formation pro-iranienne affirme qu’elle ne mettra fin à ses attaques contre Israël qu’en cas de cessez-le-feu à Gaza.
Mais le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a récemment averti qu’une éventuelle trêve à Gaza n’entamerait pas “l’objectif” d’Israël de repousser le Hezbollah de sa frontière nord, par la force ou la diplomatie.
Depuis le début des violences transfrontalières le 8 octobre, au moins 317 personnes, la plupart des combattants du Hezbollah et 54 civils ont été tuées au Liban, selon un décompte de l’AFP.
Des deux côtés de la frontière, les échanges de tirs incessants ont fait des dizaines de milliers de déplacés. En Israël, dix soldats et sept civils ont péri.