Le secteur espagnol des transports cherche à recruter 26.000 chauffeurs au Maroc. C’est ce qu’affirme le quotidien espagnol ABC, assurant que c’est une volonté du gouvernement de Pedro Sánchez.
En Espagne, le transport routier de marchandises est, en effet, confronté à un “défi historique”. Il s’agit d’“assurer la relève générationnelle d’une main-d’œuvre qui voit déjà la fin de sa carrière professionnelle approcher à grands pas”, estime la même source. Selon le journal espagnol, “la tâche ne sera pas facile” puisque “le secteur éprouve de sérieuses difficultés à trouver des travailleurs” parmi la main d’œuvre espagnole.
Le gouvernement espagnol fera en sorte de valider les licences de permis de conduire du Maroc afin de faciliter l’entrée d’un plus grand nombre de travailleurs dans le secteur des bus et des camions. Un accord avait été précédemment signé en ce sens entre le Maroc et l’Espagne, confirmé lors d’un Conseil des ministres le 6 février dernier, répondant à une demande formulée par la Direction générale du trafic routier (DGT) en 2019, au nom des représentants des entreprises de transport espagnoles qui cherchaient à pallier le manque de chauffeurs de camion qualifiés pour travailler dans le secteur.
La reconnaissance réciproque des permis de conduire B est en vigueur depuis 2004 entre les deux pays. Mais ce n’était pas le cas, jusqu’ici, pour les camions et les bus.
