Selon Hespress, cette installation produisait des vêtements imitant des marques internationales renommées, commercialisés comme des alternatives de haute qualité à des prix nettement inférieurs, trompant ainsi les consommateurs par des réductions allant jusqu’à 70 % par rapport aux originaux.
L’intervention des douanes, loin d’être un fait isolé, s’inscrit dans une série d’actions ciblant des infractions similaires, alimentées par les renseignements glanés sur les réseaux sociaux. Des dispositifs spéciaux de surveillance douanière ont été mis en place pour traquer de telles pratiques illégales.
La saisie opérée a permis de confisquer une grande quantité de faux vêtements et d’équipements de fabrication, ainsi que des matières premières, dans un entrepôt équipé pour la contrefaçon. L’analyse des articles saisis a révélé l’astuce des contrefacteurs : bien que les produits affichaient une marque contrefaite, ils portaient en interne le nom d’une société légalement enregistrée à Casablanca, tentant ainsi de légitimer leur commerce illégal.
La stratégie de vente de l’entreprise reposait fortement sur TikTok, où elle réussissait à écouler massivement ses contrefaçons dans tout le royaume, s’appuyant sur des services de livraison modernes et un système de commande téléphonique garantissant le paiement à la réception.
Malgré les tentatives de l’entreprise de justifier la vente de ces imitations en informant les clients de leur nature non authentique, les autorités douanières ont formellement établi la violation des droits de marque, soulignant l’impact négatif sur l’image et les revenus des marques originales.