Nous sommes convaincus que les étudiants feront preuve d’engagement et d’esprit de responsabilité”, a affirmé Lakhal dans une déclaration à la presse, à l’occasion du début des examens des étudiants pour la session ordinaire, qui a connu des retards, soulignant l’engagement de toutes les structures de la faculté à respecter le principe d’égalité des chances entre tous les étudiants sans aucune discrimination.
“L’accumulation des retards conduira à un décalage auquel il sera difficile de remédier au cours de cette année académique”, a-t-il dit, notant que la mission de l’administration est d’assurer le déroulement normal des examens. Il, à cet égard, rappelé l’impact négatif potentiel de ce retard sur le parcours de formation des étudiants et sur le fonctionnement de l’établissement, soulignant que le choix de chaque étudiant devrait être respecté.
Pour rappel, une réunion s’est tenue jeudi dernier dans le cadre du dialogue continu autour de la situation dans les facultés de médecine et de pharmacie, en présence des représentants des ministères de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation et de celui de la Santé et de la Protection sociale, ainsi que des doyens des facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire et des représentants des étudiants.
Dans un communiqué à ce sujet, les deux ministères de tutelle ont souligné que la formation de docteur en médecine durera 6 ans, faisant état de l’augmentation du montant des indemnités au titre de la sixième année de formation, correspondant au montant des indemnités allouées au titre de la dernière année de formation dans le système précédent.
Les deux ministères ont annoncé que la réforme pédagogique du cycle de formation du diplôme de spécialisation (troisième cycle) en médecine, pharmacie et médecine dentaire entrera en vigueur en janvier 2025, avec le maintien des parcours d’internat et de résidanat.
La même source a également fait état de la programmation des terrains de stage hospitaliers qui seront approuvés par les commissions régionales paritaires de coordination des formations aux professions de santé, ainsi que l’augmentation du nombre de postes budgétaires alloués pour le jumelage des résidents pendant l’année de transition (janvier 2026).