Cette décélération reflète principalement l’accentuation du repli des comptes à terme de 9,9 % à 11,3 %, le ralentissement de la progression de la monnaie fiduciaire de 11,7 % à 10,9 % et des dépôts à vue auprès des banques de 8,3 % à 6,8 %, ainsi que l’atténuation de la baisse des détentions des agents économiques en titres d’Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) monétaires de 7,9 % à 6,2 %, explique BAM dans son récent bulletin des statistiques monétaires.
Le crédit bancaire au secteur non financier s’est accru de 2,9 % et les avoirs officiels de réserve ont vu leur progression s’accélérer à 6,4 %, alors que les créances nettes sur l’Administration centrale ont diminué de 3,4 % après une hausse de 3,7 %, précise la même source.
Par secteur institutionnel, l’évolution des actifs monétaires, hormis la monnaie fiduciaire, reflète une décélération de la progression des actifs monétaires des ménages à 3,6 % (en raison du ralentissement de la croissance de leurs dépôts à vue et l’accentuation de la baisse de leurs comptes à terme) et une accélération de la progression de ceux des sociétés non financières privées à 5,9 % suite à l’accroissement de leurs dépôts à vue et l’atténuation de la baisse de leurs détentions en titres d’OPCVM monétaires et de leurs comptes à terme.
(avec MAP)