Au cœur des discussions, principalement axées sur l’adaptation de la formation médicale aux exigences contemporaines, une avancée notable a été réalisée : 45 des 50 demandes formulées par la coordination étudiante ont trouvé des réponses. Les débats se poursuivent autour des cinq demandes restantes, avec un accent particulier sur l’optimisation du cycle doctoral.
Une série de réunions, rassemblant étudiants, enseignants et responsables universitaires, a permis de jeter les bases d’une réforme éducative inclusive. Ces échanges ont non seulement réaffirmé l’engagement à satisfaire les demandes existantes depuis 2019 mais aussi à améliorer le dialogue autour des enjeux actuels des facultés de médecine, de pharmacie et de chirurgie dentaire, selon le ministre.
L’innovation dans la formation médicale s’articule autour de plusieurs axes. Le ministère, en collaboration avec des acteurs gouvernementaux clés, a revu la durée des études médicales, la ramenant de sept à six ans, alignant ainsi le Maroc sur des standards internationaux comme ceux pratiqués en Allemagne, Italie, Espagne et Irlande. Cette réforme s’inscrit dans la vision plus large de la généralisation de la protection sociale, visant à renforcer les capacités médicales nationales.
Parmi les autres réformes majeures, l’expansion des opportunités de stages dans une variété d’établissements de santé et l’amélioration de l’encadrement pédagogique et administratif se distinguent. L’objectif est d’assurer un ratio plus favorable entre étudiants et enseignants, et d’intégrer des outils modernes tels que la simulation et la télémédecine dans les cursus.
En outre, des projets de décrets ont été initiés pour structurer la supervision des stages et la coordination de la formation dans les métiers de la santé, mettant en avant une approche collaborative.