Lors d’une réunion de la commission parlementaire tenue ce mercredi 24 janvier, elle a précisé la répartition des demandes : 21 % pour la classe moyenne et 79 % pour les logements à faible revenu, avec une majorité de demandeurs masculins (64 %).
Mansouri a souligné que la majorité des demandes émanent de résidents marocains (80%), les 20 % restants provenant de Marocains résidant à l’étranger. L’âge moyen des demandeurs est inférieur à 40 ans, reflétant l’intérêt croissant des jeunes pour l’accession à la propriété. La ville de Fès se distingue par le nombre le plus élevé de demandes, suivie par Meknès, Marrakech, Tanger-Asilah, Skhirat-Témara et Berrechid.
Le programme, selon un communiqué antérieur du Cabinet royal, propose une aide financière variant selon la valeur du bien immobilier. Un montant de 100.000 dirhams est alloué pour les logements dont le prix est inférieur ou égal à 300.000 dirhams, et de 70.000 dirhams pour ceux dont le prix varie entre 300.000 et 700.000 dirhams.
Pour bénéficier de cette aide, plusieurs conditions doivent être remplies : être de nationalité marocaine, ne pas posséder de bien immobilier, ne pas avoir bénéficié d’avantages étatiques pour le logement auparavant, et que le bien acquis soit le premier achat et serve de résidence principale pour au moins 5 ans. De plus, le logement doit être muni d’un permis de construire valide à partir de janvier 2023.