La période 2019-2023 a été classée parmi les plus arides de l’histoire récente du Maroc, avec des précipitations annuelles atteignant des niveaux alarmants. Cette situation a entraîné une baisse significative des réserves d’eau, notamment dans les barrages, avec un taux de remplissage qui n’a pas dépassé 23,2 % au 19 janvier 2024.
Mesures préventives
En réponse à cette urgence, le gouvernement a mis en place des mesures préventives et a lancé des projets structurants, a fait valoir le ministre. Parmi ces mesures : l’accélération de la mise en œuvre du Programme national pour l’eau potable et l’irrigation 2020-2027, dont le budget a été porté à 143 milliards de dirhams. Ce programme vise à diversifier les sources d’approvisionnement en eau, y compris l’utilisation d’eaux conventionnelles et non conventionnelles, selon le ministre.
Des projets d’envergure tels que la construction de grands barrages et la liaison hydraulique inter-bassins entre les bassins de Sebou et du Bourregreg ont également été accélérés. Ces projets contribuent à l’amélioration de l’approvisionnement en eau des zones urbaines majeures comme Rabat, Casablanca, et d’autres.
Baraka a également mis l’accent sur des solutions innovantes telles que la désalinisation de l’eau de mer et la réutilisation des eaux usées pour des usages non potables. Cette approche vise à réduire la pression sur les ressources en eau douce.
En complément de ces mesures techniques, des efforts de sensibilisation sont déployés pour encourager une utilisation plus rationnelle de l’eau. Des campagnes de sensibilisation sont menées pour informer la population sur l’importance de préserver cette ressource essentielle.