Selon ses déclarations rapportées par Hespress à la Chambre des députés, une majorité significative, soit 80 % des patients visitant les urgences hospitalières pourraient en réalité être traités dans des centres de santé de proximité ou des dispensaires. Cette situation engendre un encombrement considérable et inutile des urgences, exacerbant les difficultés liées au manque de ressources humaines et à la pression sur le personnel.
Le ministre a souligné l’importance d’orienter correctement les patients vers les structures de santé adaptées, dans le cadre d’une réforme globale du parcours de traitement. Cette stratégie vise à alléger la charge pesant sur les services d’urgence et à améliorer l’efficacité des soins.
Il a également abordé le problème persistant du manque de personnel médical et paramédical, identifiant les ressources humaines comme le principal obstacle au développement des services de santé. Cependant, des mesures sont en place pour pallier ce déficit, notamment la réduction du temps de formation médicale de sept à six ans et la création de nouveaux centres de formation, avec des résultats attendus à partir de 2025.