“J’ai voulu prendre le lecteur par la main, lui faire vivre ces années à l’Élysée comme s’il avait été à mes côtés tout au long de ces événements”, lit-on dans la préface du livre. Nicolas Sarkozy est attendu à Rabat, plus précisément à l’hôtel Tour Hassan le 13 décembre, avant de se rendre à Marrakech au Grand café de la poste le 14 décembre. L’étape rbatie de l’ex-président français sera l’occasion, pour ce dernier, d’échanger avec les membres du think-tank, le Conseil du développement et de la solidarité (CDS), présidé par Mohamed Benamour.
L’ancien président de la République française a récemment témoigné de son amour pour le Maroc et exprimé sa profonde tristesse face au séisme qui a secoué la région d’Al Haouz lors d’une interview sur BFM TV. “Vous savez, comme beaucoup de Français, j’aime le Maroc”, avait-il déclaré, en entame d’un discours empreint de nostalgie. “Pour une raison que j’ignore, je ne peux pas lire Camus sans me dire que j’aurais aimé naître en Afrique du Nord.”
Il avait évoqué l’œuvre d’Albert Camus, qui décrit l’Algérie, mais qui évoque pour lui un sentiment de connexion avec la région : “J’aime ce soleil, j’aime cette lumière, j’aime cette civilisation et immédiatement au Maroc, je me suis senti chez moi. Je ne peux pas vous expliquer pourquoi c’est un pays que j’aime.”
“Si proche de nous”
Nicolas Sarkozy avait également tenu à saluer la noblesse, l’élégance et l’accueil chaleureux des Marocains, quel que soit leur niveau social. Il avait partagé ses expériences personnelles avec le roi du Maroc, qu’il considère comme un grand dirigeant. “C’est un très grand dirigeant”, a-t-il affirmé. “Il faut comprendre que le Maroc a du phosphate, n’a pas de pétrole.”
Sarkozy avait souligné l’importance de la relation entre la France et le Maroc, qualifiant le Maroc de grand allié de la France. Il avait exprimé sa consternation face à la catastrophe du séisme qui a touché le Maroc, soulignant que cette tragédie allait bien au-delà de la communauté franco-marocaine. “C’est si proche de nous, ils sont si proches de nous (…) C’est bouleversant, et c’est beau de voir les Français bouleversés par cela.”