Le volume global des dépenses est prévu à 436,2 MMDH en 2025 et 446 MMDH en 2026, soit une augmentation annuelle moyenne de 2,4 % entre 2024 et 2026”, précise le ministère dans ce document.
L’augmentation des dépenses du budget général reflète une évolution similaire des dépenses de fonctionnement entre 2024 et 2026 qui affichent une augmentation moyenne annuelle de 3,1 %, contre une quasi-stabilité des dépenses d’investissement pour la même période, souligne la même source. Concernant les dépenses de personnel, il est prévu qu’elles passent d’un montant de 161,6 MMDH en 2024, à 167,6 MMDH en 2025, puis à 173,1 MMDH en 2026, soit une augmentation moyenne annuelle de 3,5 % entre 2024 et 2026.
Cette augmentation est due, en premier degré, aux salaires et indemnités permanentes qui devraient augmenter selon une cadence annuelle moyenne de 4 %, sous l’effet des promotions et avancements de grade, des nouvelles créations de postes budgétaires ainsi que des mesures découlant du dialogue social.
S’agissant des dépenses de matériel et dépenses diverses (MDD), elles devraient suivre une évolution haussière d’une moyenne annuelle de 4,4 % entre 2024 et 2026. Cette évolution résulte notamment de l’augmentation des subventions et transferts en relation avec le renforcement des capacités financières des secteurs sociaux, en l’occurrence les secteurs de l’éducation, de l’enseignement et formation et de la santé, et ce, en lien avec la mise en œuvre des stratégies les concernant ainsi que les réformes en cours.
Pour les charges communes de fonctionnement, les projections sont de l’ordre de 34,82 MMDH en 2024, de 32,157 MMDH en 2025 et de 33,093 MMDH en 2026. En 2024, les charges en intérêts de la dette devraient augmenter de 5,4 MMDH ou 17,1 % par rapport aux prévisions actualisées au titre de 2023.
Pour les dépenses d’investissement, les projections sont de 118,108 MMDH en 2024, de 119,351 MMDH en 2025 et de 117,151 MMDH en 2026. Concernant les charges communes qui portent majoritairement sur des transferts aux comptes spéciaux du Trésor (CST) et aux établissements et entreprises publics (EEP), il est prévu qu’elles passent de 36,4 MMDH en 2024 à 33,3 MMDH en 2025, puis à 32,5 MMDH.
Les transferts programmés bénéficiant aux CST correspondent au financement de certains projets et programmes exécutés dans le cadre des CST, à la contribution du budget de l’État au financement de la protection sociale, à l’exécution de certains projets ayant un caractère transversal nécessitant la budgétisation d’une contribution financière au niveau de ce chapitre.
Pour les transferts au profit des EEP, ils concernent, principalement, des opérations afférentes à des apports en capital, à des avances en compte courant d’associés au profit des sociétés d’État et à des fonds de dotation et subventions aux établissements publics.
Il s’agit, également, des dépenses liées à la participation du ministère de l’Économie et des Finances au financement de certains projets structurants, à l’appui, dans un cadre conventionnel, à la mise en œuvre de plusieurs stratégies sectorielles, à la restructuration de certains établissements publics et à l’apurement de leurs dettes. À cela s’ajoutent les dépenses en relation avec le système de garantie et de financement gérés par la SNGFE (ex-CCG).
(avec MAP)