Gaza : les civils palestiniens n’ont “pas à payer pour les crimes du Hamas”, affirme Paris

La France a exprimé mercredi “sa très vive préoccupation face aux opérations militaires israéliennes dans l’hôpital al-Chifa” de Gaza, estimant que la population palestinienne n’avait “pas à payer pour les crimes du Hamas”.

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Le président français Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse au Conseil européen à Bruxelles, le 10 février 2023. Crédit: Ludovic Marin / AFP

Aucune utilisation d’infrastructures civiles à des fins militaires n’est acceptable”, affirme aussi le Quai d’Orsay, alors qu’Israël accuse le Hamas d’utiliser l’hôpital comme base stratégique.

Paris “rappelle la nécessité absolue pour Israël de se conformer au droit international humanitaire, qui prévoit tout particulièrement la protection des infrastructures hospitalières et impose en tout temps et en tous lieux des principes clairs de distinction, de nécessité, de proportionnalité et de précaution”, selon une déclaration de son ministère des Affaires étrangères.

L’armée israélienne est entrée ce mercredi 15 novembre à al-Chifa, le plus grand hôpital de Gaza, où elle a mené des fouilles, lors d’une opération qui suscite l’inquiétude pour les milliers de Palestiniens réfugiés dans ce site.

Israël estime que cet hôpital abrite des infrastructures stratégiques du Hamas, notamment dans des tunnels sous le complexe. Le Hamas dément de telles allégations.

La population palestinienne n’a pas à payer pour les crimes du Hamas, et encore moins les personnes vulnérables, blessées ou malades et les personnels humanitaires qui poursuivent courageusement leur travail dans des conditions extrêmement dangereuses”, selon le communiqué du Quai d’Orsay.

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