Cet événement s’est déroulé en présence du président de la FNM, Mehdi Qotbi, du président de l’Institut du monde arabe (IMA), Jack Lang, de l’ambassadeur de la République française, Christophe Lecourtier, de la directrice du musée et des expositions à l’IMA, Nathalie Bondil, et du directeur du musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain, Abdelaziz El Idrissi.
Modernités arabes
L’exposition Modernités arabes, collection du musée de l’Institut du monde arabe, abritée par le musée de la Kasbah, est une préfiguration de la collection de l’IMA, qui met en exergue des artistes arabes, transnationaux, qui se sont démarqués par des chefs-d’œuvre.
Dans ce sillage, le président de la FNM a souligné que l’exposition, en itinérance au Maroc, a rencontré un franc succès à Rabat et connaîtra le même engouement à Tanger. “En ces temps difficiles, il est extraordinaire de voir l’art et la lumière provenir de la ville du Détroit, où la modernité arabe brille par son génie et son inventivité”, a relevé Qotbi dans une déclaration à la presse.
Pour sa part, le président de l’IMA s’est dit heureux d’assister à la première exposition internationale au musée de la Kasbah, “une exposition franco-marocaine ouverte à des artistes arabes, dont l’œuvre a acquis une renommée internationale”.
“C’est la première fois que l’IMA présente des chefs-d’œuvre hors de ses murs”, a précisé Jack Lang, notant que cette collection prêtée à la FNM est unique en son genre dans le monde occidental, par l’expression d’une créativité contemporaine et moderne du monde arabe. “Cette exposition, qui provient d’une collection des peintres arabes, est d’une créativité éblouissante et étonnante en lien avec la vie”, a-t-il poursuivi.
De son côté, l’ambassadeur de la République française a affirmé que le Maroc, de par sa tradition d’être un pont entre le Nord et le Sud, a développé une culture extrêmement brillante.
Mettant en avant l’inspiration mise en scène par les artistes exposés, Lecourtier a souligné que cette exposition montre un métissage culturel avec une influence venue du Sud. “Je trouve que Tanger, ville de toutes les confluences, reflète davantage l’enseignement de la modernité arabe et marocaine et nous invite à comprendre et à grandir à travers elle”, a-t-il confié dans une déclaration à la MAP.
Cette exposition est un riche panorama sur les modernités plurielles des pays du monde arabe depuis 1945 à nos jours, avec des peintures, des sculptures, des photographies, des vidéos et des œuvres graphiques. Dix pays arabes y sont exposés, à savoir le Maroc, le Bahreïn, l’Égypte, l’Algérie, l’Irak, le Liban, la Palestine, la Syrie, la Tunisie et le Yémen.
À noter que la collection d’art moderne et contemporain du musée de l’IMA, vient d’être enrichie par la donation de Claude & France Lemand. Une sélection est présentée pour la première fois en amont du “nouveau musée de l’IMA”.
Par ailleurs, une seconde exposition, fruit d’une collection permanente issue de la donation de Didier Sentis de Montoussy, a été inaugurée à Dar Niaba, musée des artistes voyageurs. “Je suis collectionneur de peintures orientalistes et d’art islamique”, a indiqué de Montoussy, relevant que l’ensemble de sa collection compte près de 300 œuvres qui seront également transmises.
(avec MAP)
