Rabat organise sa journée sans voiture le 22 septembre

La capitale s'apprête à organiser une journée sans voitures où des circuits de la ville seront fermés à la circulation automobile, le 22 septembre.

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Rachid Tniouni / TelQuel

Organisée par l’Association Jeunes du 21è siècle (J21s) à l’occasion de la Journée mondiale des villes sans voiture, célébrée le 22 septembre de chaque année,  cette initiative vise à instaurer en collaboration étroite avec les autorités locales un circuit prédéfini et fermé aux voituriers.

Grâce à cette initiative, l’Association vise à consacrer de bonnes pratiques bénéfiques à l’environnement à travers la promotion d’alternatives plus propres aux véhicules thermiques conventionnels. Elle ambitionne aussi de contribuer aux changements des comportements en encourageant l’éco-conduite, le co-voiturage et le transport en commun.

Au-delà de son aspect écologique à travers la réduction des émissions des GES, la mobilité douce contribue amplement à améliorer la qualité de vie des citoyens. « Se passer de sa voiture en organisant les déplacements est tout à fait possible« , a déclaré Aziz Fekkaki, président de l’association à la MAP, estimant que ce geste permet d’une part d’économiser sur le prix du carburant, lequel a un impact négatif sur l’environnement, et d’autre part de contribuer à l’amélioration de la santé des citadins.

Cette initiative écologique est en effet une action tournée vers la promotion des comportements de mobilité urbaine plus durable, incitant les décideurs à réfléchir à des solutions plus appropriées afin d’évoluer vers une ville plus respectueuse de l’environnement et de la qualité de vie et le bien-être de ses habitants.

Certes, le Royaume s’est engagé sur la voie de la durabilité à bien des égards y compris en matière d’infrastructures modernes liées aux transports de qualité plus respectueux de l’environnement tels que le LGV, le Tramway et les Bus à haut niveau de service (BHNS), dans le souci de favoriser le bien-être de la population urbaine. Sauf que le modèle d’organisation y afférent semble atteindre ses limites.

De telles mesures seront de nature à atténuer le coût environnemental du transport à moteur thermique au Maroc, pays engagé dans le développement des énergies renouvelables et des moyens de transport durables.

(Avec MAP)