Dans une déclaration à Hespress, Moukharik a insisté sur la nécessité de prendre en compte diverses variables lors de la fixation du salaire minimum. Il a évoqué des considérations telles que les dépenses essentielles supportées par les citoyens, allant des achats de base aux frais de logement et aux soins médicaux, et a souligné que ces facteurs doivent être rigoureusement pris en compte pour garantir une évaluation objective et équitable du SMIG.
Le secrétaire général de l’UMT a exprimé sa conviction que l’adoption d’un salaire minimum de 5000 dirhams nets serait un pas significatif vers l’amélioration des conditions de vie des travailleurs et de leurs familles.
Il a également mis en lumière le fait que certains travailleurs supportent actuellement un fardeau fiscal disproportionné, atteignant jusqu’à 38 %, et a plaidé en faveur d’une répartition plus équitable des charges entre les travailleurs et l’État.