Au Maroc, à l’image de la pléthore de partis politiques, on recense plus d’une trentaine de centrales syndicales. Au fil du temps et de divers scrutins, l’écrasante majorité est aujourd’hui à bout de souffle. C’est la crise aussi pour les syndicats affiliés aux formations politiques, telles que l’Union générale des travailleurs au Maroc (UGTM, pro-Istiqlal), la Confédération démocratique du travail (CDT, anciennement pro-USFP) et l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM, pro-PJD). Seule émerge du lot l’Union marocaine du travail (UMT), doyenne des centrales syndicales qui, depuis sa fondation il y a plus de soixante ans, n’a pas été ébranlée par les scandales qui jalonnent son histoire. La vieille dame ayant aussi réussi l’exploit de maintenir l’opacité sur ses finances.
Œuvres sociales, la vache à lait
Le 28 février 2018, Rachid Menyari, membre du secrétariat national de l’UMT, lançait une bombe lors d’une conférence…