Ces données concernent les océans entre les 60e parallèles nord et sud, excluant donc uniquement les régions polaires. Le précédent record date de mars 2016, où la température s’était élevée à 20,95°C.
Les océans absorbent 90% de l’excès de chaleur du système terrestre provoqué par l’activité humaine au cours de l’ère industrielle et cette accumulation d’énergie ne cesse de croître au fur et à mesure que les gaz à effet de serre s’accumulent dans l’atmosphère.
Les eaux de l’Atlantique Nord avaient déjà atteint la semaine dernière une température moyenne sans précédent, avec un record de température moyenne de l’eau de surface de 24,9°C observé le 26 juillet, d’après des données provisoires de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA). L’Atlantique Nord atteint généralement son pic de température en septembre.
Depuis mars, qui est le mois lors duquel l’Atlantique Nord commence à se réchauffer après l’hiver, la courbe des températures évolue bien au-dessus de celle des années précédentes, avec un écart s’étant encore creusé ces dernières semaines. L’Atlantique Nord est ainsi devenu un point d’observation emblématique de la surchauffe des océans de la planète, sous l’effet du réchauffement climatique causé par les gaz à effet de serre.
Quelques jours plus tôt, c’était la mer Méditerranée qui avait enregistré un nouveau record de chaleur journalier, avec une température médiane de 28,71°C, selon l’Institut espagnol d’océanographie.
(avec MAP)