Dans l’émission “Soual Mobachir” diffusée sur la chaîne Al Arabiya le 28 juillet, Abdellatif Ouahbi a indiqué qu’il considérait cette évolution comme un phénomène temporaire qui finira par s’estomper, mettant cependant en garde contre les “conséquences sérieuses” que cette situation pourrait entraîner.
Pour le ministre de la Justice, les homosexuels détiennent des moyens d’influencer l’opinion publique, en particulier en Europe, aux États-Unis et dans les pays d’Europe du Nord, et jouissent d’une certaine légitimité sociale et politique dans ces régions. Pour preuve, certains dirigeants occidentaux se sont publiquement vantés de leur mariage avec des personnes de même sexe, souligne-t-il. Et de déplorer leur influence économique significative et leur présence dans les cercles de prise de décisions économiques.
Le ministre de la Justice a assuré que les sociétés arabes et islamiques n’avaient pas l’intention de combattre les individus en question, mais qu’elles défendraient néanmoins leurs valeurs et convictions propres.
L’homosexualité est toujours criminalisée au Maroc en vertu de l’article 489 du Code pénal. L’article stipule qu’“est puni de l’emprisonnement de six mois à trois ans et d’une amende de 120 à 1000 dirhams, à moins que le fait ne constitue une infraction plus grave, quiconque commet un acte impudique ou contre-nature avec un individu de son sexe”.