Le journal a indiqué dans son rapport que le Marocain pro-Daech se disait homosexuel pour éviter le risque d’expulsion d’Espagne. Il a passé deux ans en prison avant de se déclarer homosexuel pour convaincre la Cour nationale de Madrid de ne pas exécuter la décision d’expulsion à son encontre.

Selon la même source, “la société marocaine vers laquelle il sera expulsé ne reconnaît pas l’homosexualité”, et la charia islamique “interdit également l’homosexualité”, ce qui signifie qu’il ferait face à un “danger de mort” s’il était renvoyé au Maroc.

Des allégations rejetées par les juges du tribunal, qui ont soutenu la décision du ministère de la Sécurité de l’État de l’expulser. En 2020, une peine de prison et d’expulsion avait été prononcée à l’encontre du citoyen marocain d’origine, après son arrestation par des membres de la Guardia Civil pour “allégeance à l’État islamique Daech et promotion de son idéologie extrémiste sur les réseaux sociaux entre 2012 et 2018, et appel au jihad”.

Le journal mentionne plusieurs autres étrangers détenus pour lesquels des décisions d’expulsion ont été prises d’Espagne vers leurs pays d’origine, qui utilisent “ce type d’arguments” dans leurs tentatives de convaincre le tribunal de renoncer à l’exécution des mesures d’expulsion.