Un communiqué royal a annoncé, lundi 18 juillet, la reconnaissance par Israël de la marocanité du Sahara. Une décision saluée dans la foulée par des élus français, dont Eric Ciotti, président du parti Les Républicains, et Rachida Dati, ancienne garde des Sceaux et aujourd’hui maire du 7e arrondissement de Paris.
“Je me réjouis de la reconnaissance par Israël de la marocanité du Sahara. La souveraineté du Maroc est indiscutable. J’appelle désormais la France à résoudre cette question stratégique », a tweeté Éric Ciotti lundi en fin d’après-midi. Une déclaration reprise par Rachida Dati, qui a ajouté : “Oui, la souveraineté du #Maroc sur le Sahara et sa marocanité sont indiscutables.”
Je me réjouis de la reconnaissance par Israël de la marocanité du Sahara.
La souveraineté du Maroc est indiscutable.
J’appelle désormais la France à résoudre cette question stratégique. https://t.co/FeYxipp2Dj
— Eric Ciotti (@ECiotti) July 17, 2023
Oui, la souveraineté du #Maroc sur le Sahara et sa marocanité sont indiscutables. https://t.co/8joeD3IUrZ
— Rachida Dati ن (@datirachida) July 17, 2023
Attachement sans ambiguïté à l’intégrité territoriale marocaine
Dossier du Sahara, résolution européenne, tensions avec l’Algérie, crise entre la France et le Maroc, attitude du président Macron vis-à-vis du royaume, question des visas, flux migratoires… les deux piliers de la droite française se livraient déjà, en mai dernier à TelQuel, sur les questions stratégiques qui lient les deux pays.
“Nous sommes ici également pour rappeler notre attachement sans ambiguïté à l’intégrité territoriale du Maroc. D’ailleurs, Éric Ciotti a été l’un des premiers responsables politiques français à clairement communiquer sur ce sujet”, expliquait alors Rachida Dati, les deux élus rappelant “la nécessité de rétablir les liens ancestraux et d’amitié qui ont toujours existé entre la France et le Maroc”.
Depuis la reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine sur ses provinces du sud, nombreuses ont été les voix de responsables politiques français à appeler à ce que l’Hexagone emboîte le pas à la position exprimée par Donald Trump, toujours à la faveur de la proximité particulière nouée entre Paris et Rabat.