Enseignement : Habib El Malki se montre finalement optimiste sur la réforme

Le président du Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique a, lors de la session d'ouverture de la deuxième session du Conseil, tenue mercredi 12 juillet, exprimé son “optimisme” quant à la réussite de la réforme du système éducatif.

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Le roi Mohammed VI reçoit Habib El Malki , le 14 novembre 2022 au Palais royal de Rabat. Crédit: MAP

Cet optimisme exprimé lors de la signature d’accords-cadres avec six secteurs gouvernementaux, en plus de l’Agence nationale de lutte contre l’analphabétisme, l’Institution marocaine pour l’éducation préscolaire et l’Université de Guayaquil en Équateur, trouve sa genèse, selon Habib El Malki, dans “l’engagement des secteurs gouvernementaux concernés et des autres acteurs” sur ce projet.

Ces accords serviront de “cadre pour le partenariat, en particulier en facilitant l’échange de données, d’expériences et la collaboration dans l’évaluation du système éducatif et la prise en compte des opinions exprimées par le Conseil”.

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Notre motivation découle du fait que la vision stratégique et la loi-cadre deviennent progressivement la propriété de tous les Marocains, avec une feuille de route pour construire une nouvelle école qui soit digne du projet social, citoyen et de développement adopté par le Maroc”, a-t-il déclaré.

Par ailleurs, le président du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique a évoqué une étude menée pendant trois ans dans 287 établissements d’enseignement, de l’école primaire au lycée, qui met en lumière “un phénomène qui englobe des enjeux sociaux et éducatifs liés à l’établissement scolaire et à son rôle dans le développement des compétences sociales des enfants”.

Selon El Malki, l’étude vise à évaluer et mesurer la prévalence de la violence sous ses différentes formes, ainsi que “les facteurs clés qui contribuent à sa propagation dans l’environnement scolaire, et à proposer des interventions appropriées pour la prévention et la réduction de la violence dans les établissements d’enseignement. Elle vise également à identifier les parties prenantes de ce phénomène, que ce soit du côté des agresseurs ou des victimes”.

Le Conseil supérieur de l’éducation a signé des accords-cadres avec six secteurs gouvernementaux, ainsi qu’avec l’Agence nationale de lutte contre l’analphabétisme, l’Institution marocaine pour l’éducation préscolaire et l’Université de Guayaquil en Équateur.

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