Chaque achat d’armement effectué par le Maroc est suivi avec intérêt par les forces armées et les services de renseignement militaires espagnols. Bien qu’il n’y ait pas d’hostilités ouvertes entre les deux pays ni d’indications qu’il y en aura à l’avenir, il est certain que chaque nouvelle capacité marocaine est analysée dans le domaine de la défense”, fait savoir Okdiario.
Selon la fiche technique du fabricant, ces drones sont capables de voler lors de missions de 90 minutes et ont une portée efficace de 50 kilomètres. “Suffisamment pour atteindre, par exemple, des points du territoire national de la province de Cadix”, ajoute le journal.
“Les SpyX sont équipés d’un système d’attaque guidée électro-optique autonome et peuvent être dirigés depuis un autre modèle de drone du même fabricant qui vole à proximité. Le Maroc a également acheté ce modèle précédemment, ce qui lui conférerait cette capacité supplémentaire”, met en garde le Okdiario .
“Cette technologie innovante représente une étape significative dans l’évolution des systèmes de véhicules aériens sans pilote (UAV) et apporte une nouvelle ère de précision et d’efficacité sur le champ de bataille, et à un prix extrêmement abordable”, déclare le fabricant.
“Le Maroc a pu accéder à des technologies telles que les drones Heron ou Hermes 900, les drones suicides Harop, ou une série de missiles Spike antichars. Et également à son propre système de défense antimissile Barak MX, d’une valeur de 500 millions de dollars et fabriqué par IAI, la société mère qui lui a maintenant vendu les drones suicides SpyX”, rappelle le média espagnol.
Le 20 juin dernier, la société israélienne BlueBird avait introduit pour la première fois un drone suicide nommé SpyX au sein des Forces armées royales (FAR), comme le rapportaient des médias israéliens ainsi que la page spécialisée FAR Maroc.