Le projet de loi vise à renforcer les partenariats entre les États-Unis et les pays des Accords d’Abraham, dont le Maroc, pour aider à se défendre contre les menaces cybernétiques communes provenant de l’Iran et d’autres “acteurs cybernétiques hostiles”, y compris le ciblage des infrastructures critiques et les attaques par rançongiciel, ont déclaré les sénateurs.
L’Abraham Accords Cybersecurity Cooperation Act 2023 est co-parrainé par les sénateurs Jacky Rosen (D-Nev.), Joni Ernst (R-Iowa), Cory Booker (D-N.J.), Kirsten Gillibrand (D-N.Y.) et James Lankford (R-Okla.), qui sont tous membres du caucus des Accords d’Abraham au Congrès.
Le département de la Sécurité intérieure a annoncé en février qu’il étendrait sa coopération avec les pays des Accords d’Abraham en tant que groupe pour inclure la cybersécurité. La nouvelle législation s’appuierait sur cette décision et autoriserait le partage d’informations, une assistance technique pour répondre aux incidents de cybersécurité et la réalisation d’entraînements et d’exercices conjoints en matière de cybersécurité, ont déclaré les sénateurs.
“À un moment où l’Iran et d’autres acteurs cybernétiques hostiles ciblent les États-Unis et les pays des Accords d’Abraham avec des cyberattaques malveillantes, cette législation bipartisane contribuera à renforcer nos défenses collectives en matière de cybersécurité contre les menaces communes”, a déclaré Jacky Rosen dans un communiqué.
Kirsten Gillibrand a déclaré que le projet de loi “renforcerait la coopération civile en matière de cybersécurité, renforcerait notre capacité à protéger les infrastructures critiques et permettrait une plus grande sécurité dans la région”.
Rappelons que le Maroc a renoué des relations avec Israël en décembre 2020 dans le cadre des Accords d’Abraham, processus de normalisation des relations entre l’État hébreu et des pays arabes soutenu par l’administration de l’ex-président américain Donald Trump.