Nasser Bourita a précisé que la coordination avec la partie espagnole avait débuté le 17 mai avec la mise en place d’une commission mixte maroco-espagnole chargée de l’opération de transit. Les deux parties travaillent ensemble sur différents aspects tels que la fluidité, la circulation, l’accompagnement, la communication et la surveillance sanitaire.
Le ministre a souligné que l’opération Marhaba est unique en son genre et nécessite la mise en place de certaines mesures, ajoutant que les changements survenus à l’échelle internationale ainsi que ceux concernant la communauté marocaine à l’étranger ont conduit à l’organisation continue de cette opération tout au long de l’année, conformément au discours royal du 20 août dernier.
L’organisation de cette opération rencontre chaque année certaines difficultés qui sont surmontées, a-t-il relevé, mettant en avant les liens solides entre la communauté marocaine établie à l’étranger et le pays d’origine.
Et de rappeler quelques chiffres : l’année dernière, 3 millions de Marocains résidant à l’étranger ont accédé au territoire national, ce qui représente une augmentation de 4 % par rapport à 2019. L’opération “Marhaba” de l’année dernière a donc été “exceptionnelle” pour le ministre.