Miri Regev a exprimé, lors d’une interview donnée à la chaîne israélienne i24NEWS (bureau de Rabat), son sentiment personnel d’être au Maroc, évoquant ses racines familiales : “Je me sens chez moi ici, ma visite est la première d’un ministre des Transports israélien dans le royaume. Il est donc très important pour moi à la fois professionnellement et personnellement, car mon père est né à Larache et mon grand-père est enterré à Casablanca.”

Sur la question du Sahara marocain, la ministre a déclaré : “Israël comprend l’importance de la question du Sahara pour les Marocains, et les relations avec le Maroc sont d’une importance capitale pour Israël”, avant d’ajouter : “Les relations avec le Maroc sont de la plus haute importance pour Israël, et je suis certaine que le gouvernement prendra position sur ce dossier très prochainement.”

Le Maroc, futur “pont entre Israël et les pays africains”

La ministre israélienne a par ailleurs annoncé avoir signé une série d’accords avec son homologue marocain, Mohammed Abdeljalil, notamment une reconnaissance mutuelle des permis de conduire, le renforcement des accords bilatéraux sur les questions maritimes et les liens directs entre les ports des deux pays, soulignant que “la série d’accords bilatéraux signés dans les domaines maritime, terrestre et aérien permettra de renforcer la coopération entre Israël et le Maroc”.

Regev a précisé que “ces accords comprennent la création de groupes de travail communs pour tout ce qui concerne le transport intelligent, les voitures autonomes, les voitures électriques et les drones, ainsi que tous les domaines dans lesquels le Maroc peut bénéficier de l’expertise israélienne”.

La ministre a ajouté que le Maroc avait “une grande volonté de coopérer avec Israël”, considérant que “les accords d’Abraham permettront également au Maroc de servir de pont entre Israël et les pays africains dans tous les domaines de développement possibles”.