Baccalauréat : Chakib Benmoussa en croisade contre la triche

Le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement préscolaire et de la Jeunesse, Chakib Benmoussa, a évité de répondre à la demande d’augmentation des indemnités des enseignants liées à la surveillance des examens et à la correction des copies, se contentant de présenter les mesures prises par le ministère pour garantir le déroulement des examens du baccalauréat de cette année.

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Le ministre de l'Education nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa. Crédit: MAP

Le parlementaire du groupe istiqlalien de l’unité et de l’égalitarisme, Lahoussain Tamessate, a appelé lors d’une question orale, lundi 29 mai à la Chambre des représentants, à améliorer les conditions des correcteurs et à revoir les indemnités accordées aux enseignants, en incluant les frais de déplacement et de restauration dans les indemnités, mais le ministre de l’Éducation n’a pas répondu à ces demandes, se contentant de présenter les mesures prises par le ministère pour préparer les conditions de passage des examens du baccalauréat.

Chakib Benmoussa a précisé que le nombre de candidats scolarisés pour l’année 2023 s’éleve à 426.000, soit une augmentation de 18 % par rapport à l’année précédente, dont 10 % dans l’enseignement privé et 43 % dans les filières internationales. En revanche, le nombre de candidats libres cette année s’élève à 132.000, soit une baisse de 34 % par rapport à 2022.

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Selon le ministre, 1753 centres d’examen ont été mis en place et plus de 800 sujets ont été préparés pour les sessions ordinaires et de rattrapage dans toutes les filières, y compris des sujets adaptés pour 21 filières concernant les candidats en situation de handicap.

Benmoussa a ajouté que le ministère avait mobilisé tous les intervenants pour encadrer les examens et émettre les directives pertinentes, en accompagnant les élèves sur les plans éducatif et psychologique afin de les aider à réussir dans les meilleures conditions.

Il a révélé que les certificats du baccalauréat de cette année seront sécurisés et incluront des services numériques pouvant être utilisés ultérieurement grâce à une signature électronique des académies régionales de l’éducation.