Mohammed VI a nommé un haut commis de l’État pour mener la réforme de l’enseignement car il y a urgence. L’éducation est à la dérive et les différents plans mis en place pour la sauver ont tous échoué. Ce n’est pas faute de moyens : des milliards ont été engloutis, notamment dans un Plan d’urgence de 2008 aux allures de gabegie. Si échec il y a eu, c’est à cause du manque d’adhésion de tous les acteurs que l’on ne consultait jamais. Le ministère édictait des solutions depuis Rabat sans tenir compte des réalités aussi diverses que variées que vivent les élèves, les professeurs, les directeurs d’établissement, etc. Le haut de la pyramide édictait des solutions que les échelons inférieurs devaient appliquer tant bien que mal. Que l’on soit à Casablanca, Rabat, ou dans ce Maroc excentré…